– la version française suit dessous –
People with mental health disabilities face particular barriers in accessing Ontario Disability Support Program (ODSP) benefits. A new report by a group of medical experts from University of Toronto’s Collaborative Mental Health Care Working Group will help applicants establish their eligibility for ODSP benefits.
To qualify as a person with a disability under ODSP rules, an applicant has to show that they have a “substantial” physical or mental impairment that results in a “substantial restriction” in their ability to attend to their personal care, function in the community or function in the workplace.
Many unfounded assumptions and stereotypes exist with respect to people with mental health disabilities. Often these assumptions are relied on by ODSP, and by the Social Benefits Tribunal when hearing an appeal, to decide that a person’s disability is not “substantial enough” and to therefore deny them disability benefits.
For example, applicants are often expected to be undergoing certain types and levels of treatment such as psychiatric care, taking prescribed medication or requiring hospitalization. Sometimes, they are expected to be suicidal or to have episodes of crisis. As well, medical opinions from family physicians are often treated as unreliable.
The Collaborative Mental Health Care Working Group’s report debunks these assumptions, providing vital information on the nature of mental health disabilities and how they are treated in Ontario’s healthcare system.
The report explains why many people with mental health conditions do not seek treatment and, if they do, are mainly managed by primary care health care providers (such as family doctors) who are trained to treat a broad range of mental health conditions. The report notes, for example, that the absence of a specialist referral does not reflect the severity of a patient’s mental health condition.
The report also explains why treatment history can be an unreliable predictor of the severity of a person’s disability. The treatment of mental illness and addictions is complex and influenced by many factors such as: limited availability and access to specialized treatment and outpatient care, especially for those who are low income and disadvantaged; the stigma of treatment; intolerance to the side effects of medication; limits to the effectiveness of medication; and variations in prescribing medication.
The expert working group’s report can be used as helpful evidence to support applicants with mental health disabilities and legal clinic caseworkers to show substantial disability and therefore qualify for ODSP benefits. The expert report is also an important general reference for those assisting people with mental health disabilities, and anyone who wants to know more about mental health disabilities and their treatment.
Click here to read the expert report: Understanding The Complexity Of Treatment Of Mental Illness And Addictions In Ontario – (w 2 Headers) Updated May 2018
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Aider les personnes ayant une déficience mentale à accéder au POSPH: rapport d’expert sur la complexité des traitements en santé mentale en Ontario
Les personnes ayant des problèmes de santé mentale se heurtent à des obstacles particuliers lorsqu’elles demandent des prestations du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH). Un nouveau rapport d’un groupe d’experts médicaux du Groupe de travail sur les soins de santé mentale axés sur la collaboration de l’Université de Toronto aidera les demandeurs à établir leur admissibilité aux prestations du POSPH.
Pour être admissible en tant que personne handicapée en vertu des règles du POSPH, le demandeur doit démontrer qu’il souffre d’une déficience physique ou mentale « importante » entraînant une « limitation importante » de sa capacité de prendre soin de lui-même, de fonctionner dans la collectivité et de fonctionner dans un lieu de travail.
De nombreux stéréotypes non fondés existent à l’égard des personnes ayant un handicap mental. Le POSPH et le Tribunal de l’aide sociale s’y fient souvent pour statuer que le handicap du demandeur n’est pas « suffisamment important » et, par conséquent, lui refuser ses prestations d’invalidité.
Par exemple, les demandeurs sont censés subir certains traitements spécifiques, tels que des soins psychiatriques, prendre des médicaments sur ordonnance ou être hospitalisés. Parfois, on s’attend à ce qu’ils soient suicidaires ou qu’ils traversent des épisodes de crise. De plus, les avis médicaux des médecins de famille sont souvent considérés comme peu fiables.
Le rapport du Groupe de travail sur les soins de santé mentale axés sur la collaboration dénonce ces stéréotypes et fournit des renseignements essentiels sur la nature des troubles mentaux et sur la façon dont ils sont traités dans le système de santé de l’Ontario.
Le rapport explique pourquoi de nombreuses personnes souffrant de problèmes de santé mentale ne cherchent pas de traitement et que, si elles le font, elles sont principalement prises en charge par des prestataires de soins de santé primaires (comme des médecins de famille) formés pour traiter un large éventail de problèmes de santé mentale. Il note, par exemple, que l’absence de recommandation à un spécialiste ne reflète pas la gravité de l’état de santé mentale du patient.
Le rapport explique également pourquoi les antécédents de traitement peuvent être un facteur prédictif peu fiable de la gravité de l’incapacité du patient. Le traitement des maladies mentales et des dépendances est complexe et influencé par de nombreux facteurs tels que la disponibilité limitée des traitements spécialisés et des soins ambulatoires, et le manque d’accès à ces soins, en particulier pour les personnes défavorisées ou à faible revenu; la stigmatisation du traitement; l’intolérance aux effets secondaires des médicaments; les limites de l’efficacité des médicaments et les variations dans leur ordonnance.
Le rapport du Groupe de travail peut servir de preuve aidant les candidats ayant des problèmes de santé mentale et les travailleurs sociaux des cliniques juridiques à prouver que le demandeur souffre d’une incapacité importante et qu’il est donc admissible aux prestations du POSPH. Il constitue également un document de référence générale important pour ceux qui aident les personnes ayant des problèmes de santé mentale et pour quiconque souhaite en savoir plus sur les troubles de santé mentale et leur traitement.
Cliquez ici pour lire le rapport d’expert: Comprendre La Complexité Du Traitement Des Maladies Mentales Et Des Dépendances (avec 2 En-tétes) Updated – May 2018